Dans les années 1960, de jeunes cinéastes s'inspirent de la société et de la politique pour réaliser des documentaires. Mais en 1973, le coup d'état du Général Pinochet va les pousser à l'exil, comme Alejandro Jodorowsky ou Raúl Ruiz. Ils tourneront des films dénonçant la dictature depuis leur patrie d'accueil.
Avec le retour de la démocratie, le cinéma chilien va enfin pouvoir s'exprimer librement, relatant l'histoire douloureuse du pays (Nostalgie de la lumière, Santiago 73, Post Mortem, La danza de la realidad).
Une nouvelle génération de réalisateurs nés dans les années 1970 agitent le cinéma chilien contemporain et en font, pour la première fois de son histoire, l'un des plus dynamiques d'Amérique latine. C'est le cas de Pablo Larraín (El club); Sebastian Silva (Les vieux chats). Plusieurs films obtiennent des récompenses dans les différents festivals internationaux, conférant une forte renommée au cinéma chilien. |
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